agnès blandin desportes
Est-ce de la figuration ou de l’abstraction ? Les lignes, chez Agnès Blandin Desportes sont faites pour être bousculées. Même si on retrouve toiles après toiles, des thèmes de prédilection bien identifiés, les régates, les orchestres, les façades d’immeuble, les oiseaux ou poissons sont interprétés pour ne se concentrer que sur la célébration du mouvement, de l’énergie et de la vie. C’est ainsi que les couleurs vivent et les formes s’entremêlent dans une symphonie légère à l’enthousiasme communiquant. Les bateaux dansent et les fenêtres chantent au rythme des orchestres et du flamenco. Les arbres eux-mêmes semblent entrainés dans l’énergie et le mouvement. Car tout chez Agnès est musicalité. Et l’on se prend à éprouver l’envie de sortir, de faire la fête et de célébrer avec elle la joie d’être vivants.
Formée à l’atelier Met de Penninghen à Paris, puis diplômée de l’École Nationale des Arts Appliqués et des Métiers d’Art, Agnès Blandin Desportes s’est d’abord spécialisée dans l’art Mural. Cette spécialité la conduit à réaliser décors et vitraux (4 vitraux notamment installés dans la salle Gréard du rectorat de la Sorbonne). Puis son travail s’est recentré progressivement sur la peinture de chevalet et l’a conduit à participer à plusieurs éditions du Salon des Indépendants et à être accueillie dans des galeries parisiennes (Hélof, Gabriel François, Art Présent, Duvivier…) et dans de nombreuses expositions collectives en France.
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