Il a intitulé sa série « Pixel Form » pour explorer les contours flous entre le réel et le virtuel. 
Comment aborder ce travail de couleurs et de formes qui semblent entre-mêlées, superposées à la manière des pixels dont nous abreuvent nos écrans ? Peut-être Gonzague nous propose-t-il de retrouver le contact avec la matière… ou de reconnaître que dans le détail de ces images virtuelles, il y a une réalité bien concrète de la matière et des ondes qui nous les transmettent au cerveau sans qu’on ne prenne plus jamais le temps de les analyser. Elles sont pourtant bien réelles ces couleurs et elles composent des palettes dont le peintre s’amuse à nous montrer l’assemblage.

Gonzague Franquinet, dit Gonf, est un jeune talent prometteur aux multiples influences. Bercé par le cinéma et notamment par celui de David Lynch qui l’a beaucoup inspiré, il est sensibilisé par son ascendance familiale à la peinture dès le plus jeune âge. L’acrylique, l’huile, l’encre de chine, tout est pour lui source d’exploration dans son travail de peintre pour exprimer ce qu’il ressent profondément. Sa sensibilité au monde et à notre époque le pousse sans cesse à exprimer des émotions à travers des tableaux qu’il envisage comme autant d’expériences visuelles. 

Gonzague Franquinet présente son travail depuis plusieurs années dans des expositions diverses à Paris et dans sa proche banlieue.