Nous sommes nombreux à nous souvenir du « Monde du silence », chef-d’œuvre du commandant Cousteau qui a révélé au terriens l’existence d’un autre univers, tout près et pourtant si loin de nous. Mais c’est dans le « Monde sans couleur », autre film sorti 10 ans plus tard, en 1964 que le célèbre cinéaste-plongeur mettait l’accent par ce titre, sur l’absence de lumière qui caractérise les abysses. Aujourd’hui, c’est grâce à des aventuriers de l’extrême, comme Carole Azuar, que nous sommes interloqués puis éblouis devant les merveilles colorées que recèle le fond des mers du globe. Merci à Carole d’avoir cette audace, cette folie même et cet œil de photographe passionnée de lumière et de couleurs qui nous donne à contempler ces images extraordinaires. Car ces bleus profonds et ces couleurs intenses, ne se révèlent qu’à ceux qui savent les mettre en lumière et nous les restituer avec poésie, au prix d’une performance physique et technique extrême, tant le danger est grand, à tous les instants, lors de ces prises de vues. 

Carole Azuar, neurologue et scientifique engagée s’est lancée avec passion dans l’aventure de la plongée et de la photographie sous-marines il y a près de 20 ans. Ses prises de vues sont pour la plupart réalisées à des profondeurs abyssales dans toutes les mers et océans du globe et présentées au public sans aucune retouche.Ses photos ont été récemment présentées à la galerie BOA, à la galerie Vivienne à Paris et à la galerie XII à Los Angeles. Carole Azuar a également participé à plusieurs expositions organisées par le 111 des arts, regroupement d’associations qui ont à cœur de créer des synergies entre la lutte contre le cancer pédiatrique et les valeurs positives que véhiculent l’art et la culture.

Une partie du produit des ventes d’images de Carole Azuar sera reversée à l’association Chloé de l’hôpital Trousseau qui œuvre pour la recherche dans les maladies hématologiques de l’enfant et pour le confort des enfants hospitalisés et de leurs familles.